j'ai l'habitude de regarder plusieurs films à la suite.
voici donc mes films de la semaine avec un avis purement subjectif pour chacun.
-american gigolo :
un film long, lent et qui a (très) mal vieillit.le personnage de richard gere est détestable au plus haut point : égoïste, narcissique, menteur, hypocrite, vénal et matérialiste.
- speed :
keannu "je suis un monolithe" reeves tente d'arrêter un bus piégé par un denis hoper en totale roue libre. un rythme soutenu pour un film qui tient encore la route, comme le bus (ho ho ho...) malgré une fin convenue. bien filmé, bien monté et avec une musique pêchue. ça se laisse voir lors d'une soirée pizza.
- les ailes de l'enfer :
encore un candidat pour une soirée pizza. pas besoin de résumer le scénario de ce gros nanar d'action stupide et décomplexé produit par bruckheimer. blockbuster de l'été sans temps mort ni surprises. tous les acteurs sont en roue libre et en font des tonnes. john malkovic est superbe en grand chef des méchants
- harcèlement :
un film mou où une demi moore célibattante tente de coucher avec un michael douglas bon père de famille. le reste est d'un ennui profond, si ce n'est qu'on y parle (un peu) de réalité virtuelle telle qu'on la connait aujourd'hui (film de 1996).
- dans la ligne de mire :
clint eastwood est un vieil agent de sécurité fatigué qui décide de rempiler afin d'arrêter un tueur sociopathe voulant éliminer le président des united states of america fuck yeah ! à voir uniquement pour la prestation toujours amusante de john malkovic en méchant de service.
- juste cause :
sean connery incarne un avocat venant en aide à un jeune homme noir accusé (à tort ?) d'avoir tué une fillette blanche. une fois libéré, il doute de l'innocence de son client... le film se laisse voir et le mystère est conservé jusqu'à la fin. même si la seule chose qui me trouble est le pseudo message politique "à la donald trump" dans la scène finale.
- le fugitif :
harrison ford devient le suspect numéro un après le meurtre de sa femme. il s'échappe pour tenter de prouver son innocence et découvre un coup monté de grande ampleur...un bon film qui se regarde malgré une fin bâclée et convenue. tommy lee jones est incroyable dans son rôle de flic aux deux visages.
- guet-apens :
alec baldwin, kim basinger et michael madsen montent un braquage et empochent les millions de brouzoufs. mais madsen les trahie et tente de les tuer. nos deux amoureux foncent vers le mexique, pourchassés pour tous les voyous de la région. gros navet soporifique. michael madsen avec un mullet et (déjà) imbibé d'alcool n'en a rien à foutre. jennifer tilly en sainte ni-touche trépanée (un rôle de composition) est insupportable. baldwin et basinger n'ont rien à vendre, si ce n'est leurs deux scènes de luc très hot pour un film de cette époque (1994).
- road house :
vous avez besoin d'un résumé pour ce nanar 80's ? patrick swayze est LE meilleur videur des états unis fuck yeah. il est engagé pour faire le ménage au double deuce : un coupe gorge perdu au fin fond du trou du cul du monde. voila un film "cheesy" comme je les aime. c'est un concentré de clichés du cinéma américain des années 80 : le beau héro ténébreux au passé trouble, le gentil pote servant de père de substitution, le grand méchant qui cabotine, les sbires avec des têtes pas possible, des punch lines, de la baston, le "love interrest" incarné par la "libraire sexy". on se demande ce que swayze est venu faire dans ce film. à noter la présence d'un keith davids sous exploité en tant que barman.